mende

Des cahiers d’impro par dizaines sans oublier ceux que j’ai perdus. Durant deux années à Culture Commune, j’avais animé un atelier de théâtre pour les salariés de Culture Commune. Olivier (notre administrateur) avait participé à un de ces stages en 2005, l’année de son embauche. Aujourd’hui on est à un mois de son départ définitif de la compagnie. Dans les tournées qu’on a faites, il y a des endroits dont on se souvient plus que d’autres. Je me souviens de Mende dans les Cévennes. Une date isolée pour Les Sublimes. On nous a fait comprendre que jouer ce spectacle là, à ce moment là, c’était très important. Du point de vue collectif, de la ville et d’un point de vue personnel, pour la personne qui nous faisait venir. C’est la seule fois de toute la vie du Ballatum et de HVDZ où on est allé à Mende. On est venu, on a joué, on est reparti. On n’a jamais su ce qui se jouait à Mende, de si important avec Les Sublimes, ce jour là. Je me souviens d’une interview et du danseur P. James qui se déhanchait en caleçon autour de la table où avait lieu l’interview. Je me souviens d’un type qui me réclame une serviette blanche qu’on aurait volée au théâtre et qui me dit que ça ne va pas se passer comme ça. Je me souviens du voyage en bus et des routes de montagne, quand on a quitté Mende. Je me souviens de T. qui crie dans le couloir du dortoir parce que l’eau des douches est froide. Je me souviens de la manif dans les rues de Mende contre la réforme des retraites. En 2005 ou 2006.

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