arbeit ist sichtbar gemachte liebe, 14/7/2011

On est d’ici. On est d’ailleurs. On est d’un peu partout. On tourne dans les villages. Quelques heures à Fresnicourt. Un après midi à Rebreuve. Et dans les villes. Deux semaines plutôt on était à Hénin Beaumont.  Avant ça à Hinges et Locon. Il y a deux ans, on se préparait pour le Brésil. On tourne. On tourne. On tourne. On va mener une recherche. On va étudier notre montagne de documents et d’infos qu’on a collectés depuis tant d’années, sur les habitants, sur nous, sur le rapport de la culture au monde. Sur notre questionnement sans répit du rôle d’un artiste, d’une troupe de comédiens, danseurs, acrobates, vidéastes, plasticiens aux autres. Sur le lien des mondes au monde. On fait tous les jours un nombre d’heures très grand. Comme pour être à la hauteur de ce qu’on voudrait faire, voudrait vivre. Pour ne rien rater. Hier on a suivi Iffra dansant dans Rebreuve. Mille idées nous ont traversé l’esprit. Belle ballade dansée dans le village. On aurait pu imaginer Jacques Tati. Comme un film de Jacques Tati. Et si ça ne s’arrêtait pas. Plus. Plus jamais. Ce serait comme ça tous les jours. Un vrai métier. Ou quelque choses d’autre encore. Se donner. Arbeit ist sichtbar gemachte Liebe.

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