Asinerie des petites fleurs, qui sent le bonheur

Asinerie des petites fleurs, à Rebreuve Ranchicourt. Grégory et Virginie Dufermont-Roussel ont monté l’entreprise il y a un an et demi. Ils ont une quarantaine d’ânes et ânesses et produisent des cosmétique à base de lait d’ânesse. Elle travaillait dans les cosmétiques bio, et lui aux ressources humaines d’un grand groupe. Ils ont décidé de se lancer. Pour commencer, ils ont « fait des sauvetages » : ils ont récupéré des ânes qui partaient à l’abattoir ou qui étaient abandonnés ou maltraités. Ils en ont pris soin, les ont remis sur pied, dans leur pâture, sur la route qui mène de Rebreuve à Baraffles. Il dit je n’aimais pas particulièrement les ânes, mais je suis passionné par les animaux. Il dit J’aime plus les ânes que les homme. Les homme m’ont déçu, les ânes jamais.
Elle a un atelier dans lequel elle fabrique les savons, au cœur de sa maison. Sa marque s’appelle Flor’ânesse. Ils ont cinq enfants qui participent avec enthousiasme à l’interview, qui aiment beaucoup parler des ânes. Deux des garçons, particulièrement, aiment beaucoup aller à la pâture, aider Grégory. La grande fille préfère aider à la savonnerie, emballer les savons. Le projet est familial, pas de doute. A voir les enfants courir dans la pâture et mener les ânes, on voit bien que ce n’est pas du travail forcé. Chacun des enfants a son ânesse propre, mais connaît quand même le prénom de chaque autre âne. Il y a Bergamote et Bambou, Violette, Asinus, Acacia et beaucoup d’autres. Gregory est intarissable quand il parle de ses ânes, de leurs spécificités, des leurs capacités, de leur gentillesse.
L’interview de Virginie et les enfants à été très agréable. Une belle enfilade de tous âges, sur le canapé, autour de Virginie. A la fin, on demande : vous voulez ajouter quelque chose ? et ils disent, oh ben oui, quand même, on a eu un clown !
Ils faisaient en effet partie des familles sélectionnées pour recevoir, dans le cadre de Béthune 2011, et par le biais de Culture Commune, un clown à la maison. Une semaine à vivre avec un clown qui fait des bêtises. Ils racontent l’arrivée à la gare, le clown sur un âne, le clown à l’école – qui d’ailleurs a été renvoyé après avoir regardé sous la jupe de la maîtresse -… Ils nous montrent la photo de famille, tous autour du clown.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.