socialisme ou barbarie

Hier on est revenu sur toutes ces notions: valeur d’usage et valeur marchande. Capitalisme. Loi du marché. Capitalisme productif et capitalisme financier. Plus value et exploitation. On parlé beaucoup de Marx. Bien sûr, puisque c’était le thème de la rencontre. M. Verrier nous a rappelé ce qu’avait été la vie de Marx, une vie dévouée  à la réflexion et à l’élaboration d’une pensée philosophique et politique. Egalitaire. M. Verrier nous a rappelé la vie d’exil qu’ont menée Marx et sa famille parce qu’il était poursuivi par toutes les polices d’Europe. On a parlé des révolutions de 48 et de la Commune de Paris si souvent prise en exemple par les révolutionnaires comme une organisation de gouvernement du peuple par le peuple. On a parlé de la révolution de 17. Il nous a lu un magnifique passage de Marx dans la philosophie du droit. Où Marx parle d’égalité, de fraternité et d’amour. D’épanouissement personnel par l’épanouissement de l’autre. On a parlé d’Hegel et d’Engels avec qui il a travaillé et noué une amitié qui durera une vie entière. On a parlé aussi de Jenny von Westphalen. Et de Frédéric Lordon (économiste contemporain) que M. Verrier va citer à de nombreuses reprises. F. Lordon est marxiste et spinoziste. Il a écrit Capitalisme, désir et servitude et intervient régulièrement dans les émissions de D. Mermet. Il fait aussi partie des économistes indignés. On a longuement parlé de la Grèce. De l’Islande… De la crise, du système capitaliste dont Marx pensait qu’il génèrerait sa propre fin mais dont M. Verrier dit qu’on n’a pas pour l’heure de véritable solution de remplacement dans le monde tel qu’il est. Qu’il n’ existe aujourd’hui aucun autre système en fonction. Le capitalisme peut s’accommoder de la démocratie et de la dictature. Le capitalisme n’est pas moral. Sa seule finalité, c’est l’argent au profit des classes bourgeoises qui dirigent le monde et qui ont mis en place des armées et des systèmes répressifs capables de s’opposer à tout changement même par le suffrage universel qui mettrait en cause leurs intérêts. On a parlé de 68 et de la fuite de De Gaulle à Baden Baden lorsqu’il était allé chercher l’appui de l’armée pour combattre les manifestants.  A l’appui de nombreux schémas, on a vu que la crise actuelle du capitalisme et les dégâts écologiques provoqués par la surproduction et la surindustrialisation du monde depuis des décennies conduit nécessairement l’humanité à se trouver, si rien ne change (à l’horizon des trente prochaines années) un autre monde. A moins qu’à très court terme, on ne change de voie. Socialisme ou barbarie.

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