issue (3)

Rien n’est jamais simple. On croit que ça va de soi. Et puis non, tout est compliqué. La vie est compliquée. On va aller marcher quelques jours; ça ne résoudra rien mais on prendra l’air. Est ce qu’une compagnie de spectacle vivant sans lieu véritable peut durer éternellement? Pourtant il le faut bien. On a du pain sur la planche. Et des envies. Des désirs. Hier avec Anne Charlotte qui fait un stage à la compagnie depuis quelques mois on a parlé de la nécessité pour notre équipe de questionner son fonctionnement. On a parlé de notre rencontre avec le Pavé, la SCOP le pavé. Le stage qu’on a fait en début de saison et qui posait bien les limites du fonctionnement de la compagnie. L’envie forte d’avoir une réflexion politique sur nos interventions artistiques et notre manière d’être à l’intérieur et à l’extérieur du groupe. On avait d’ailleurs demandé à chacun quelle était sa compagnie idéale. Pour le Pavé, une compagnie de théâtre est forcément dirigé par un metteur en scène dictateur. On a dit pourtant que dans la compagnie on parlait tout le temps de collectif etc. Si la démarche artistique n’est que l’idée d’une personne pour laquelle travaille le reste de l’équipe, il n’y a bien sûr pas de collectif. L’idée du metteur en scène dictateur est insupportable. Mais est ce qu’on peut demander à tout le monde le même investissement? Après le stage, on voulait faire de la compagnie une SCOP. Souvent on s’interroge sur ce qui sépare la vie privée et la vie professionnelle. Et les envies de chacun. Question de choix? Ou de moment?  Faut pouvoir changer! Et qu’est ce qu’on veut d’autre, si ce n’est le bonheur de chacun…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.