« Tout ce qui est important s’enseigne d’homme à homme » Nietzche

Pas le temps de tout lire, pas le temps de tout voir –si, cet instant où Maggie, Anne Charlotte et Maureen réalisent  « le protocole photo », dehors sous le soleil autour de la fontaine d’où quelques minutes plus tard l’eau jaillira et où les compagnons lapins et aspirants, iront se défouler. Une fin de semaine, bien méritée dans le fou rire et vêtements trempés. Il faut préciser que les « apprentis » ont une formation théorique condensée sur 2 ou 3 semaines, précisément là où nous sommes. Ils apprennent, mangent et dorment obligatoirement sur place, là où nous sommes. A table, repas de midi, Alexandre (apprenti) nous raconte cette histoire là, c’est obligatoire. Toujours avec ce sourire et cet inconditionnel désir d’apprendre, de transmettre – Alexandre ne veut pas être compagnon, il reprendra l’entreprise familiale – Alexandre nous conduit dans les méandres du compagnonnage, des ateliers, des chambres – ils sont là, plusieurs corps de métiers, par chambre de 2, 3,4 ou tout seul, juste pendant ces temps d’apprentissage théorique.La bibliothèque, notre QG ! juste le temps de poser nos affaires.La bibliothèque, impossible de passer à côté des encyclopédies, des disques vinyles des chansons du compagnonnage : « résultat de plusieurs équipes d’itinérants et de compagnons sédentaires – chansons qui témoignent, chacune à leur façon, de la vigueur du compagnonnage. »Des livres « mémoires d’un compagnon » « tu seras choumac » et ces citations glanées ça et là : « l’artisanat sauvera un jour l’humanité » Einstein « Avant le voyage, l’apprentissage »

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