« Pour qu’à ta sueur tu t’achèves
Homme créateur le Très-Haut
Voulut te replacer sans trêve
Devant l’universel chaos
Donc tente une œuvre qui demeure
Tu peux vendre infinie une heure
Avec d’humbles matériaux
Captant le temps bref dans sa fuite
Tu l ’ inséreras dans la suite
Des travaux immémoriaux
Combats la superbe matière
O laborieux corps à corps
Le cuir odorant et la pierre
Le bois et la veine qui vit encore
Elle doit rester ton esclave
Qu’ un rêve au fil du buis, se grave
Sous la pointe de ton burin
Que le fer gémisse et se torde
Ou que le marbre enfin s’accorde
A ton impérieux dessein »
D’où viennent ces textes ?
de temps immémoriaux, de compagnons