Aujourd’hui journée de tous les montages. Et écriture du scénario. Le chapiteau est monté derrière la mairie et il est en ordre de marche. Quand on repense à l’interview qu’on a eue pour la revue La Scène sur est ce qu’on peut croire encore à la démocratisation culturelle?, on se dit qu’on a autant à apprendre les uns des autres qu’à dire aux gens ce qui serait bien ou pas. L’apprentissage du peuple par le peuple. Et on se dit qu’au CNAC, centre national des arts du cirque, samedi dernier, on a oublié de dire l’essentiel. On a parlé comme un artiste établi. On s’est laissé emporter. On n’a pas réussi à dire que le plus important si on parle d’art, de culture et d’écriture, dans tous les domaines, c’est ce qui se passe là. Au jour le jour. L’aventure, la découverte, la création sont au coin de la rue. Dans la rencontre et l’infinie richesse des passions multiples. A Maisnil, Ruitz, Houchin et ailleurs. La vision comment dire officielle ou légitime de l’art est archaïque, obsolète. L’art, c’est du porte à porte.