grand bleu

Le journées au Grand Bleu sont passées. Et ça s’est très bien passé. On va refaire ça l’an prochain à Dunkerque. Les journées de l’adolescence. L’art, ça sert quoi? Les porteurs de paroles, les installations vidéos, les protocoles photos costumés, les portraits et les mots, les Antigone à la volée, les premières fois, les dans vingt ans  comment tu te vois, le hip hop et les phrases dansées et les marches dans l’espace, les groupes de paroles, les j’m’excuse… Hier on n’avait plus de jambe. Epuisé. Comme après un marathon. Mais plus que content de l’avoir fait. Frustré même que ça ne dure pas plus longtemps. On était bien au Grand Bleu. Martine Bretonnier professeur au Lycée Zola de Wattrelos a écrit un texte formidable sur les Instantanés, nos interventions dans les lycées. Nous le déposerons sur le blog. Ici. Chaque soir a eu lieu un débat avec tous les lycéens où chacun a pu exprimer son point de vue. Même si on sait bien que prendre la parole en public, c’est difficile. N’oublions pas qu’on a fait avec lepave.org de la conduite de réunion de discussion dans le cadre de notre formation aux outils de l’éducation populaire. D’ailleurs les porteurs de paroles, ça vient directement de là. On ne résiste pas à mettre un court extrait du texte de Martine Bretonnier sur nos interventions dans les lycées:  La première phase c’est l’attente, obscure, invisible. Quelque chose est là que l’on pressent mais qu’on ne définit pas encore. C’est un moment qui s’inscrit dans la durée. Continue et régulière comme les doigts de Glenn Gould sur les notes de Bach. Une intensité vibrante et universelle…  

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