Il y a aussi Romain et Eric, qui font le montage technique. Là aussi, il y a du travail : on doit s’adapter à chaque nouveau lieu, à chaque fois différent. Faut dire qu’on a fait le choix artistique, et politique, de ne pas toujours jouer dans des salles de théâtre, alors techniquement, il faut s’adapter, et c’est les techniciens qui doivent être magiciens, pour transformer un CDI en salle de théâtre, ou alors un terrain de foot dans une favela du Brésil, ou une salle des fête d’une ville du bassin minier, ou un préfabriqué d’une mairie annexe, le local d’une association, d’une maison de quartier, ou, ou, ou… on a joué dans toutes sortes d’endroits. Ne pas jouer toujours dans des salles de théâtre, mais aller là où on a rencontré les gens, jouer à (leur) domicile, pour qu’ils se sentent chez eux, et que peut être ça leur donne envie de voir la suite à l’extérieur, comme par exemple au Grand Bleu, les 12, 13 et 14 avril, pour les retours sur instantanés. Le match retour, en quelque sorte.