douai

Aujourd’hui on va à Douai, au théâtre de l’Hippodrome. A la scène nationale. A Douai on avait fait un stage de danse avec Karine Saporta. A l’époque du stage de Karine Saporta Roland Poquet dirigeait l’Hippodrome et puis il y a eu une autre directrice, Agnès Sevestre. On y a joué Les Sublimes. Et puis, bien avant encore, avec le Ballatum, on y avait répété les Trois Soeurs de Tcheckov. Avec K.Saporta, c’était la dernière tentative des rêves de danse. On avait multiplié les stages et les formations de danse. A Lille, à Danse à Lille, avec Eliane Deager et Catherine Marçais de Segonzac et plein d’intervenants. Mais on n’a jamais su vraiment dansé. Maintenant on a un peu renoncé à une grande carrière de danseur. On ne devient pas danseur à cinquante trois ans. Danseur, dans le sens des pas qu’on mémorise et qu’on arrive à reproduire à l’infini. On peut toujours danser le djerk sur des musiques planantes. C’est toujours possible. On a tenté sa chance, quoi! On a tenté beaucoup de choses. Comme Bouvard et Pécuchet. D’ailleurs à l’époque j’étais tout le temps avec Eric Lacascade. A Douai, Il y avait eu ce stage aussi avec Jean François Duroure. On avait mangé un couscous dans le restaurant qui fait le coin. C’est pas faute d’avoir essayé. La danse. Pourtant la danse est importante dans les spectacles qu’on fait. On travaille en permanence avec des danseurs et des acrobates… Il faudrait créer un atelier de recherche permanent de danse dérisoire. Des petites danses toute simples qui laissent libre cours à l’impro. Ce serait possible, ça. Faudrait creuser de ce côté là. A Douai on va parler de la saison prochaine. Des projets. Imaginer ce qu’on pourrait faire ensemble.

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