les journées de l'adolescence

Maggie et Anne Charlotte ont assuré hier comme c’est pas permis. De Loos en Gohelle à Wattrelos, puis Lille au lycée Jean Monet puis réunion et repérage au Grand Bleu pour nos interventions fin avril. Pour les journées de l’adolescence au Grand Bleu. Chapeau!

On voulait reprendre Inventaires une lecture spectacle qu’on avait crée au théâtre du Prato pour l’inauguration de la nouvelle salle du Prato à Lille-Moulins mais après discussion hier, il faut qu’on donne plus de place aux adolescents. On va remplacer Inventaires par des groupes de paroles. On va répartir la centaine de lycéens présents chaque jour en petits groupes d’une dizaine de personnes. En fin d’après midi après avoir participé à toutes les activités qu’on aura proposées dans l’après midi, on passera une heure ou plus à parler en petits groupes avant la diffusion du film-spectacle, le retour sur... des quatre lycées, Béhal, Van der Meersch, Zola et Monet. Tout va bien.

Hier j’entendais dire que l’ascenseur social ne fonctionne plus. L’école ne permet pas aux jeunes de grimper dans l’échelle sociale. Parce que c’est trop cher. Parce qu’elle stigmatise les jeunes issus des classes populaires. Rien de nouveau sous le soleil. Rien de surprenant non plus à ce que cela s’aggrave en période de crise économique et de cynisme politique. N’a t on pas dit qu’on régulerait le capitalisme pour éviter les abus, les indécences et qu’on abolirait les paradis fiscaux… F. Lepage disait que vouloir réguler le capitalisme, c’est se retrouver dans la jungle devant un tigre affamé et lui dire, couché le tigre! La seule véritable alternative est de changer de système.

C’est décidé, on va revenir aux grands textes de théâtre. Qui ont fait la fortune du Ballatum théâtre: Tcheckov, Marivaux, Sophocle. On ne se mêle plus de politique. On se remet au théâtre pour les mondains… On en serait bien incapable. On ne peut pas avoir fait tout ce chemin là pour rien. Même si parfois on a l’impression qu’on n’est pas allé bien loin. On a tout juste fait trois pas de côté. Fallait trouver un autre possible. On est pas allé bien loin. Oh! allez! C’est bon! basta! Au boulot! – Mais c’est cette fièvre, là, tout le temps…

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