lamballe

Difficile de parler de l’adolescence avec des spécialistes de l’adolescence. Enfin on nous a  demandé de parler de notre expérience dans les lycées. Des Instantanés. On n’allait pas faire de théorie sur l’adolescence. Heureusement on avait préparé un petit film: un extrait de l’Instantané de Béhal à Lens; ça donne des idées. On pourrait faire le film d’un Instantané. Comme on avait essayé de le faire au cours d’un stage avec les Chantiers Nomades. On voulait faire un film d’une Veillée. On avait réalisé une autre fiction. Là il s’agirait de l’histoire d’un Instantané. Du moment où on arrive dans un lycée jusqu’à la représentation. Et puis on s’est dit aussi qu’on pourrait écrire l’ histoire depuis l’arrivée d’HVDZ au 11/19 jusqu’aux Instantanés. C’est la seule façon qu’on a trouvé de parler du sujet, l’adolescence et la culture; raconter comment on en est arrivé aux Instantanés. Tout dire. Liévin, Tcheckov, le Ballatum, Caen, les terrils, les corons, le cirque, Culture Commune, Lille 2004, les Veillées, Eric de la DRAC, les Instantanés, l’adolescence. Et le plaisir fou de faire les Instantanés. Dans les collèges et les lycées. Dire qu’on en avait marre de l’art pour l’art. On se demandait comment faire ce métier en se disant qu’on pourrait servir à quelque chose. Se mettre au service des autres. Maintenant faut quitter Lamballe.

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