il y a encore tant et tant de choses à voir

Il y a les prénoms, tous les prénoms. Il y a le froid, il y a des murs craquelés et de la peinture qui s’effrite, « mais c’est un vieux lycée alors on lui pardonne » dit un élève. Il y a des portes sur lesquelles on peut écrire. Ardoises. il y a des portes en or et d’autres en métal et d’autres en bois peint, banalement. Il y a la présence discrète de l’œil photographique de Laurie. Il y a Martine et les montages, les montages et Martine. La conduite de Béhal, dit Guy. Il y a un truc dans le foyer. Une phrase écrite, géniale, mais on a oublié quoi. Il y a quand même, faut dire, de la fatigue après ce mois de janvier chargé. Il y a Delphine, qui sourit. Il y a le centre très aéré, en face. Il y a un élève qui veut transformer tout ça en salle de danse, tout le monde qui danse, des miroirs partout, de la musique, des danseurs partout, même les profs. Il n’y a personne dans la cour. Il y a tout le monde, qui connaît tout le monde. Il y a le planning des quatre représentations. 10h, 11h, 14h, 15h. Jouer quatre fois le film-spectacle. Il y a Didier et les lecteurs, les lecteurs et Didier. Il y a la salle de la rotonde, l’internat, le babyfoot, et tout.
Il y a encore tant et tant de choses à voir.

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