grève

La dernière de cette première série d’Atomics a bien eu lieu. Hier soir. Il y avait un monde fou à la Fabrique qui accueillait hier un débat sur les innovations écologiques des communes. Jean François Caron, Michel Rocard, Bernard Stiegler et  des centaines de gens réunis pour un après midi de conférence. Jean François Caron, le maire de Loos en Gohelle a transformé sa ville au fil des années pour en faire un modèle de cité et de construction écologiques. Au coeur du bassin minier. C’est un pari compliqué parce que l’extraction du charbon pendant des dizaines d’années a durablement pollué l’ environnement. Et le paternalisme des houillères se perpétue dans bien des façons d’agir des responsables politiques du secteur. Ce qui maintient les populations dans la remise de soi et le fatalisme. Voire le renoncement. Avec les houillères, les patrons décidaient de tout et à tous les moments de la vie des individus. Au travail et à la maison. Puisque tout, absolument tout leur appartenait. Donc dans ce contexte il est difficile d’agir autrement. Mais ça bouge à Loos en Gohelle. Et il va y avoir le Louvre à Lens… Dorothée qui joue dans les Atomics a proposé une grève. D’un type particulier. Chaque jour de représentation on a fait une réunion en début de journée. Tout le monde y participait. Pour dire ce qui a été la veille ou pas. Dorothée a proposé pendant la réunion qu’on ne s’arrête plus jamais de jouer les Atomics. A la Fabrique. Pour revendiquer la possibilité de ne jamais s’arrêter. Jusqu’au bout. Comme un travail jamais achevé. Une remise en question permanente. Un chemin qu’on emprunte dont on sait qu’il nous emmène aussi loin qu’on le veut…

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