La quatrième est passée. Bien passée. Bien sûr c’est très facile de dire qu’il y a du monde puisqu’on joue dans la petite salle deux de la Fabrique et la jauge est très limitée. On a de la chance de jouer beaucoup. On peut ainsi changer des moments du spectacle, revoir des textes, rajouter des images; ça correspond à ce qu’on avait imaginé. Une présentation discussion avec le public qui nous permet de réfléchir ensemble au travail qu’on fait. On avance bien. Et aussi au bout de la semaine la fatigue se fait sentir. Parfois après le spectacle on tient à peine debout. Mais les discussions sont très intéressantes. On revoit plein des gens chez qui on a fait des Veillées. Les gens sont de bon conseil. Mais ça demande de bien écouter. Les premières représentations ont été plus hards. On parle beaucoup entre nous. Tous les jours on fait un point tous ensemble. Pour qu’on puisse dire comment on a vécu la représentation de la veille. Pour laisser un peu échapper la vapeur de la cocotte minute. Et après le spectacle, après avoir beaucoup parlé avec les gens, on plaisante un peu. Hier à table on a tous parlé avec l’accent alsacien parce que Charlotte, qui joue dans le spectacle, est alsacienne.