débordé

On faisait tous les jours de répétitions de l’entraînement physique. On a pratiqué pleins de méthodes différentes. Alexander, Feldenkreis, Grotowski… On s’inspirait aussi de Karine Saporta. Pour les spectacles notre inspiration majeure était Pina Bausch et Eric Da Silva. Et puis G. Lavaudant et puis Antoine Vitez. Pour Les Sublimes et Base 11/19, G.Lavaudant et Yan Fabre. Pour les Veillées, Komplex Kapharnaum. Pour Les Atomics, un mélange de Lavaudant et Komplex Kapharnaum. Et du Pavé. Les Atomics durent une heure trente. C’est un long spectacle par rapport aux précédents. Il y a beaucoup de textes. Et dès qu’il y a du texte, c’est plus long. Le texte au plateau demande du temps. Plus que la danse ou la chorégraphie. On est dix sur le plateau dans les Atomics et tout le monde parle. La parole est nettement partagée. A la différence des Sublimes et de Base 11/19. C’était très important, ça. Oui, très important. Le partage. On reprend les répétitions jeudi prochain et la première aura lieu le lundi suivant. On joue deux semaines. Du lundi au vendredi. On est débordé par le travail de préparation. Comme on s’est rajouté à la programmation de Culture Commune, c’est doublement difficile de faire passer l’information. Au théâtre les gens s’abonnent en début de saison. On apparaît comme un rajout et ça demande un travail fou aux gens du bureau et de Culture Commune pour réussir à tout bien préparer. Et après les Atomics, on enchaîne avec un Instantané à Roubaix au lycée Van der Mersch.

On va changer le nom de la compagnie. Et qu’est ce qu’on pourrait changer d’autre? On enchaîne beaucoup les Veillées, les Instantanés… HVDZ c’est imprononçable. On pourrait s’appeler la compagnie du mulot dans la roue.

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