Au bout du compte, on se rend compte -carnets de route-

Voilà, ces quinze jours de répétitions ont pris fin hier soir dans la tempête de neige. On a dû revoir les plans d’hébergement à la dernière minute puisque pour les artistes qui devaient prendre la route pour des destinations lointaines, il n’était pas question qu’ils s’en aillent. On a réservé des chambres d’hôtel à la dernière minute à Lens. Le bassin minier est blanc, complètement blanc. Les terrils sont blancs. C’est sublime. Hier soir on a mis des heures pour faire dix kilomètres. A cause du verglas et de la neige. Frantz a fait les éclairages du spectacle. C’est très inventif. On dispose de très peu de moyen. On est dans le petit studio. Il n’y a que peu d’accroche pour les projecteurs. Il faut user de beaucoup d’invention pour réussir à éclairer les Atomics, phase 1. Ce que Frantz a bien réussi. Il n’ a pas ménagé sa peine. Il est resté toute la nuit dans le studio pour travailler et trouver. C’est pas facile. On utilise beaucoup de technique pour ce spectacle et on veut que ça soit très vivant, très humain pour qu’on puisse véritablement rendre compte de ce qu’on vit, ce qu’on ressent avec les habitants des villes, des quartiers pendant les Veillées. Olivier a assisté aux deux enchaînements qu’on a faits hier. Il nous a conseillés et encouragés. Nous devions travailler ce samedi matin. Mais en milieu de semaine, on s’est rendu compte que c’était trop. Pas trop de temps. Mais trop de fatigue, tension… Et on doit savoir ménager les organismes. On bouge beaucoup dans les Atomics. Et Howard a fait intensément travailler les danseurs. Et dans dans cette petite salle 2 ou salle HVDZ  de la Fabrique, on était comme des pommes de terre dans une cocotte minute. A un moment donné il faut laisser échapper la vapeur. Sandrine est rentrée hier soir de Norvège. Une semaine de colloque sur la possibilité d’une collaboration européenne, des Veillées et bien d’autres choses. Elle nous en dira davantage dans les prochains jours. Elle n’a pas pu assister au filage des Atomics. Elle va pouvoir vite disposer d’un DVD qu’on va lui remettre au bureau en début de semaine prochaine. Elle pourra se rendre compte du chemin parcouru. Les Atomics, ça dure un peu plus d’une heure vingt. J’aimerais bien qu’on arrive à résoudre parfaitement nos problèmes techniques. Bon! C’est sûr! Hvdz n’est pas L’Ircam! Mardi on voit la DRAC. Nathalie Piat pour faire le point. Connaître l’avis des experts. Echanger. Savoir où on en est. Où on va. Pour ça, faire les Atomics, Phase 1, c’était indispensable… On a beaucoup tergiversé mais au bout du compte, on se rend compte que c’est une bonne idée de l’avoir fait là.

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