une nécessité et un plaisir

On a aussi réessayé les pépites et râteaux, les moments de veillées racontés simplement, avec force détails, face public, au micro. Dorothée dit qu’en veillée, les gens sont généreux, et qu’on a eu tant et tant de pâtisseries, au fil des danses dans les rues et en porte à porte. Dorothée raconte les gâteaux maintes fois offert et dit, c’est pas parce qu’on danse qu’il faut forcément nous offrir des pâtisseries. C’est gentil. C’est pas obligé. Elle dit aussi les veillées c’est du gâteau.
Charlotte raconte la figure Jésus qu’elle fait parfois au mât chinois. Elle dit cette figure que je vais faire tout à l’heure. Elle mime, elle dit comme ça et elle écarte les bras.
Marie raconte comment, à Bourges, ça a été dur, violent, d’assister à l’abandon et la misère, à la violence réelle et symbolique d’un quartier en destruction. Elle dit et là je me suis mise à braire. Elle dit c’est là que j’ai craqué.
Ces atomics là sont des moments précieux pour nous. On revient sur les veillées passées. Sur les émotions accumulées des veillées passées. Et grâce au stage avec le Pavé, on tisse un scoubidou fait de savoirs chauds, d’émotions, et de savoirs froids. On a de longues discussions sur ce qu’on tire de tout ça. Sur comment chacun a perçu les choses. Les faces du cubes de l’entraînement mental. On ne voit jamais que trois faces mais on peut tourner le cube. Tous ensemble, on a tourné et retourné le cube des trente veillées passées. C’est une nécessité et un plaisir.

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