On a pensé qu’on pouvait fondre les deux rubriques, carnets de route et Labo 12/2010 en une seule. Faut le faire d’ici à la fin de la semaine parce qu’après chacun retourne chez soi pour faire ses achats de noël (hi hi), et retourne chez les siens. Pour les fêtes de noël. La troupe est dispersée aux quatre coins du pays et du Québec. Il y aura de la neige à Noël (surtout au Québec). L’autre jour, des gens au village me disent, on ne comprend pas bien ce que vous faîtes… Vous êtes des bohémiens… Vous faîtes du porte à porte (pour les Veillées) comme les bohémiens… Et vous allez d’un endroit à un autre… Oui, je dis, je suis souvent sur le terrain... Mais tout de même on ne vous voit pas beaucoup dans votre jardin (hi hi)... Je pense qu’il y a quelque chose de très vrai là dedans. Entre le malentendu (de leur part) et l’habitus clivé (de mon côté). Plus vraiment de quelque part et pas vraiment d’ailleurs. Même si je veux donner l’impression que c’est un métier comme un autre. Et puis , à un moment mais avec l’âge, vous n’avez pas eu envie de faire un métier normal. Quelque chose de sérieux. Tout cela évidemment n’est pas faux. Ce serait trop simple. De penser que c’est faux. La réalité est ambiguë. Profondément ambigüe. Je fais un travail de service public qui n’en est pas un, véritablement. Compliqué. Et la représentation commune de l’artiste n’a rien à voir avec ce qu’on fait dans les Veillées.