Bientôt Les Atomics, ce spectacle éphémère présenté dix fois à la Fabrique à Loos en Gohelle. Répétition en décembre et on joue en janvier. Comme un retour sur les Veillées. Les habitants qu’on a rencontrés. Le rapport au Louvre Lens. On a entamé en septembre notre huitième année de veillée. C’est pas étonnant qu’on ait trouvé cette forme de travail. On est resté si longtemps enfermé dans les théâtres, coupé du monde. Sans voir la lumière du soleil. C’est pas une vie. Fallait absolument qu’on trouve une ouverture sur l’extérieur, quelque chose à raconter aux gens. Les théâtres ont longtemps représenté dans beaucoup de pays des lieux où les gens venaient voir des spectacles mais aussi se retrouver, dialoguer, refaire le monde. On allait dans certains théâtres plus que d’autres parce que c’était des lieux différents où la parole semblait plus libre et partagée. Nous, en majorité, on a connu que les théâtres de spectacles tous mieux les uns que les autres. Tous plus beaux les uns que les autres. Point barre. Le reste, en ce qui concerne la relation aux gens, aux habitants, la communauté, la politique au fur et à mesure, c’est passé à la trappe. Sauf au Prato au début avec des spectacles comme Silence on détourne où Bail Bail avec Jacques Motte et Françoise Azaïs.