On est parti errer avec des tracts et des danses à offrir. On a échangé des tracts, au fil des rencontres, avec des témoins de Jéhovah et un monsieur du PCF. On était content de donner au monsieur du PCF notre tract dont la première phrase est Il y a en nous ce désir puissant de concilier le mot de Marx « changer le monde » et celui de Rimbaud « changer la vie ».
Aux commerces de Bourgeonnière, Guy nous a rejoints. Il est arrivé alors que Cynthia dansait pour les gens qui attendaient à la pharmacie. On a parlé avec une jeune femme qui est prof d’arts appliqués et danseuse et qui s’inquiète beaucoup pour l’avenir, et qui a peur que la mobilisation ne suffise pas, et qui a dit : Il n’y a pas que les retraites, il y a tout, tout le reste, la politique d’immigration par exemple, c’est tout simplement inhumain.
Cynthia a dansé aussi devant le fleuriste et dans la rue. Et puis on a erré encore jusqu’à la Boissière où on s’est retrouvé à moitié par hasard devant l’Escale où on a été très gentiment accueilli.