La rencontre avec les personnes qui travaillent sur la précarité, qu’il s’agisse des épiceries solidaires, du secours populaire ou encore du secours catholique, nous plonge dans les réalités des parcours de vie. Les personnes précaires leur témoignent souvent « Ça fait du bien d’être écouté ! ». Cette écoute sans jugement est un premier besoin.
Ces humains qui accueillent les personnes en grande difficulté sont toujours étonnés par la fragilité des parcours de vie. « Ces personnes en précarité ont parfois un emploi, c’est absurde ! ». Et pourtant ! le reste à vivre est de moins de 10 euros par jour, par personne et par foyer. Ils nous expliquent leur surprise de la banalité d’une dégringolade : un divorce, la perte de leur emploi… Et parfois, il suffit de pas grand-chose, la perte d’un permis de conduire, un passage à la retraite pas raccord et des agios qui s’accroissent inexorablement.
Ces personnes qui accueillent, témoignent « Ces accidents de la vie sont rarement liés aux personnes, mais sont bien souvent causés par des dysfonctionnements de l’organisation de la société ».
La période du covid et l’inflation ont aggravé la situation.
Ces humains qui accueillent et nous accueillent sont souriants, rayonnants, chaleureux. Ils sont là où ils veulent être et font ce qu’ils ont à faire. Faire que des gens ne tombent pas, pour que notre société ne s’écroule pas !
Comme c est génial, tout cela ! Toutes ces actions, tous ces gens rencontrés ! Grosses bises ! Ça donne foi en l avenir malgré les désordres guerriers et le chaos climatique !
Merci Guy !!!