antigone

Ce soir on a fini la journée par une intervention sur Antigone dans un atelier théâtre et une projection sur la façade du T.U. Tout juste avant les acrobates et les danseurs sont allés faire des démonstrations et discuter avec les étudiants d’une résidence universitaire. On feuillette les livres qu’on a emmenés avec nous pour cette veillée. On a pris plein de livres. On a pris par exemple Les règles de l’art de P.Bourdieu et Voyage au bout de la révolution de Claire Brière Blanchet. On tombe sur des phrases au hasard du livre de Claire Brière Blanchet p.275:  Il m’arrive de croire que tout va bien dans la vie et puis je ressens une douleur sourde qui finit par prendre possession de mon corps et me submerger puis parlant de Nizan, Claire Brière Blanchet dit: chez lui, Sartre décelait « l’impatience d’un malade qui se tourne et se retourne pour échapper à la souffrance… Ce qui ne variait pas c’était son extrémisme: il fallait en tout cas ruiner l’ordre établi… Partant à Aden, il conclura: je suis arrivé, il n’y a pas de quoi être fier. Echec sans fin d’un contentement de soi,d’un satisfecit, même au bout du voyage. » Ce matin après qu’on ait lu nos textes au micro devant la faculté de Lettres une jeune étudiante nous a demandé les références de nos textes, on lui a offert la liasse de textes qu’on venait de lire. Ce soir en regardant les images qu’on projetait sur le mur du théâtre on était touché de voir tous ces visages du campus et des quartiers nord de Nantes et on pensait qu’on avait beaucoup de chance d’être là…

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