On a rencontré Jean-Louis, le directeur du Jardin de Cocagne de Sin-Le-Noble, et on lui demande comment on en vient à créer un endroit comme celui-ci, une entreprise solidaire, qui lutte contre l’exclusion sociale ? Jean-Louis nous répond en deux temps : « Il y a deux versions ! »
La version officielle :
C’est que j’ai voulu donner un tour plus entrepreneurial à mes conviction sociales.
Et la version un peu moins officielle :
En un an et demi, je suis passé de…. J’avais un emploi de cadre éducatif responsable de l’animation chrétienne dans un gros collège lycée à Saint-Jean à Douai. Donc travail pas forcément super payé mais bien reconnu. Avec ma petite famille, ma femme, mes quatre enfants, donc dans une maison délabrée mais grande à Douai. En un an et demi à : tout seul dans un appart parce que ma femme était décédée. Il y avait eu un changement de chef d’établissement et ça s’était mal passé avec le nouveau chef d’établissement. Mes enfants étaient grands et avaient quitté la maison. Voilà donc, nouvelle vie. J’ai un ami qui m’a dit : « Je te verrais bien créer une entreprise sociale, Jean-Louis ». Je me suis laissé faire par cette idée. J’ai fait un master 2 de développement local et d’économie solidaire à Valenciennes. Et puis après, j’ai créé le Jardin Cocagne de la Haute-Borne à Villeneuve d’Ascq, puis celui-ci à Sin-Le-Noble. »