D’où l’on vient et où on va

Ce matin, on a pu rencontrer plusieurs élèves, de toutes formations confondues. On leur a demandé de raconter leurs parcours : comment iels sont arrivé.e.s à la Peupleraie, comment iels ont fait ce choix, d’où est-ce qu’iels arrivaient, qu’est ce qui leur plait dans cette formation, comment est-ce qu’iels se projettent, comment est-ce qu’iels imaginent leur avenir ? On parle du côté professionnel bien sûr, parfois un peu de personnel se glisse entre deux réponses.

Et plusieurs fois on entend « je m’attendais à quelque chose de pire » ou « j’avais entendu des rumeurs ». On creuse un peu et on comprend que ces rumeurs naissent de l’image dévalorisante qu’ont les formations professionnelles du secondaire. Des préjugés qui véhiculent l’idée selon laquelle on fait un parcours professionnel par défaut, par dépit, parce qu’il n’y a pas les capacités pour faire « mieux ». C’est dur et triste de voir comme ces a priori perdurent et surtout comme on considère peu la singularité de chaque personnalité, comme on juge sur la capacité à se conformer à un système, qu’il soit scolaire ou non.

Et après ça, on nous raconte aussi des histoires qui réchauffent un peu le cœur, quand un élève explique face caméra qu’il était isolé à son arrivée dans l’établissement, qu’il a subi des moqueries mais qu’il a réussi à faire face en restant lui même et qu’aujourd’hui il s’est fait une bande d’amis. Des histoires de tolérance et d’acceptation, ça fait toujours du bien à entendre.

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