À Croisilles, il y a

À Croisilles, il y a :
Il y a le bois de Jean Maurice
Il y a le bruit des branches, le crissement des feuilles, les détonations de fusil de chasse
Il y a des ciels gris, blancs, texturés
Il y a les mi-temps, les entractes, les pauses cafés, les gestes qui s’arrêtent et les « c’est coupé ! » de Bénédicte
Il y a les gens qu’on rencontre, qu’on croise et recroise et qu’on finit par appeler par leur prénom
Il y a des bancs, dans les bois, dans l’EPHAD
Il y a le rire d’Isabelle
Il y a Mourad qui tracte plus vite que son ombre
Il y a des béliers, des vrais et il y a Zelda qui est un vrai Bélier
Il y a ce qui n’est pas résolu par l’amour et qui reste en suspens
Il y a des pas de porte, du porte à porte, des grands portails et de petites portes
Il y a l’éco quartier, les comités, le cube et ce qu’on co-construit
Il y a le vibrato de Jean Marc
Il y a le tas de betteraves du haut duquel on aperçoit Croisilles, dans la brume
Il y a le soleil qui n’est pas vraiment décidé à percer d’entre les nuages
Il y a les allers-retours à la MAS et le sourire chaque jour de Sandrine
Il y a les mains de Raphaelle qui disent tellement
Il y a les pas de porte au béguinage avec Katia, Evelyne, Jacques et Anita, Odile, Nicole et Frédéric, Claudie, Michel, Chantal, Patricia, Françoise
Il y a Mistigri le chat de Valérie qui a décidé de changer de maison et de vivre chez Françoise
Il y a le tennis de table, le foot, la danse, la badmington
Il y a les éoliennes dont on ne voit pas la tête le matin
Il y a les éoliennes au coucher du soleil qui se détachent, immenses
Il y a des gazelles et des gazous

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