On se dit au terme de cette veillée à Lomme avec la maison Folie de Beaulieu parce qu’on fait ça pour la huitième année consécutive qu’il faut penser à approfondir, analyser, faire d’autres propositions, intensifier nos interventions. Changer d’organisation. Faire une scop. On se dit une scop comme le Pavé avec qui on a fait une formation sur l’art et la transformation sociale. Mais il faut bien savoir alors ce qui changerait si on passait d’une association à une scop. C’est, on va dire, un geste politique. Un engagement différent. On se dit aussi qu’il faut parler de tout ça, réfléchir, se questionner avec l’état, la région, le département qui soutiennent nos activités depuis le début… Dire ce qu’on fait. Et comme on aimerait que ça devienne. Comme une volonté, un désir d’authenticité. Trouver un accord entre ce qu’on dit et ce qu’on fait. Qui on est. Dans l’action et dans la recherche. On ne pourra plus s’arrêter d’agir, sur le terrain. A Lomme, à Loos en Gohelle, dans le bassin minier, ailleurs…
Si vous faites une scop, ça m’intéresse de me joindre à vous. Je me penche sur la questions des scop dans le contexte de l’économie sociale et solidaire actuellement.
Bises