ma vie sans talo

Le premier jour, on nous avait raconté…

« À Saint-Palais, au fronton – un des plus beau fronton du pays basque – il y a des grandes finales de pelotes, à mains nues ou aux petits gants, enfin, c’est plein ici. Au fronton, l’Ikastola a un stand qui vend des talos le mercredi soir. Ils doivent faire 700, 800 talos. Le talos ? C’est la galette de farine de maïs.
À l’époque c’était avec du mais, maintenant c’est avec de la farine de blé, c’est à dire la pâte pour faire le pain, mais sans la levure.
Ce que moi je préfère, c’est un mélange de farine de blé et de maïs.
Tu garnis de ce que tu veux.
Avant c’était avec de la ventrèche, avec du fromage. Maintenant, on met de la pâte à tartiner.
Y a très longtemps, on prenait le talo, on prenait du fromage blanc de vache, à pâte mole, assez tendre, quand c’était tout chaud, on faisait une boule, on serrait bien bien, et puis on mangeait ça, ça fondait, c’était pas mal.
Ah bon ? Pas mal ? Moi je n’avais pas un bon souvenir des talos. Quand j’étais petit je trouvais que c’était trop lourd. Et donc, je n’en ai plus mangé jusqu’à mes 40 ans.
Mais ensuite, ce sont les Ikastola qui ont relancé ça, avec une recette un peu plus légère. Pour les fêtes autour de l’Ikastola, le talo est même devenu emblématique. Maintenant, c’est devenu très bon, effectivement. »

Là, on arrive vers le dernier jours. On nous a parlé de palombes, mais on n’en demandait pas tant… Un talo ! Mais, c’est pas parce qu’on nous a promis des talos qu’on a mangé des talos.

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