À Saint-Palais, on nous a montré un cheval, un doudou-donuts, une coquille,

Un cheval. Il peut tourner la tête. Des fois je joue avec lui avec d’autres animaux, il fait partie d’un groupe. C’était ma première visite chez le dentiste, et comme je n’ai pas bougé, il m’a donné ce cheval. Il est trop bien ce dentiste.

Un dessin fait à 8 mains. Behotegia. C’est un dessin fait cet été avec nos trois enfants. Quelques tubes de peinture, le nom de notre maison au centre. On est natifs de Saint-Palais, on habite cette maison depuis 3 ans seulement. Mais la maison a une identité très forte. Il y a longtemps, et ça perdure encore dans certaines familles, le nom de votre maison était plus employé que votre nom de famille pour parler de vous. Cette maison, Behotegia, a une date sur la façade : 1665.

Une affiche de la Force Basque. Le festival de la Force Basque de Saint-Palais, créé en 1951 : nous avons fêté cette année le 70ème anniversaire. Et chaque année, nous recevons 2000 personnes sur le fronton de Saint-Palais. Un spectacle hors norme qui rassemble 8 équipes pour 6 épreuves. Nous respectons la tradition depuis l’origine. C’est un festival connut bien au delà du département, avec 70% de touristes. On dit que Saint-Palais est le berceau de la Force Basque. Le tir à la corde, le lever de la botte de paille, la course au sac de blé, les bûcherons, le lever de la charrette, les scieurs de bois.

Le journal de Saint-Palais et du Pays Basque. À été crée en 1884 par Marcellin Clèdes, et c’est un hebdomadaire qui paraît tous les vendredis, à 1500 exemplaires. Et surtout, on considère que c’est le plus ancien journal de France et de Navarre. Il relate les nouvelles de Saint-Palais et aussi du Pays Basque, comme son nom l’indique.

Un mug. C’est l’histoire du cinéma de Saint-Palais parce je travaille au cinéma de Saint-Palais. Ce mug vient tout droit d’Hollywood à Los Angeles où je l’ai acheté. C’est un voyage qui m’a marqué : aller dans l’Ouest américain, pour tout ce qui est magnifique en terme de paysages et aussi par rapport à l’histoire du cinéma là-bas. Et comme je m’occupe du cinéma à Saint-Palais, il est tous les jours devant moi, sur mon bureau. Ça me fait penser à la fois à un petit cinéma de village ici et à la fois au grand cinéma hollywoodien. J’aime bien l’analogie, pouvoir se dire qu’il y a une ressemblance, un lien entre un tout petit cinéma de village et l’histoire du cinéma, l’histoire du 7ème art aux États-Unis.

Un coussin en forme de cœur. Cette initiative est portée par l’association Amalia qui a pour but de créer du lien social, solidaire et intergénérationnel en Amikuze. Un groupe d’habitantes s’est réuni dans l’idée de coudre des coussins en forme de cœur pour octobre en rose. Ces coussins sont à destination de personnes qui souffrent du cancer du sein. C’est pour soulager les douleurs post-opératoires. C’est un coussin qui va se mettre sous le bras. Ça ira à l’association Garazi en Rose qui les remettra à des nouvelles patientes. Les couturières du cœur font des créations solidaires à destination des gens qui sont malades. Une des couturières fait aussi des petites pieuvres en crochet pour les bébés en néonatologie : des supports de soins de confort. C’est l’esprit d’Amalia.

Un doudou. C’est le doudou que j’ai eu à la pêche aux canards aux fêtes de Saint-Palais. C’est un donuts, je dors avec, depuis cet été.

Une coquille. J’ai choisi cette coquille parce que c’est très lié à ma fonction d’hospitalière. La fonction d’hospitalière consiste à accueillir des pèlerins qui vont jusqu’à Compostelle et qui ont tous une coquille sur leur sac. J’ai fait autrefois le chemin, j’ai été accueillie d’une façon très agréable dans tous les gîtes, c’est pour ça que je voulais être hospitalière.

Un portable et des clefs. Parce que tous les pèlerins nous appellent pour réserver donc il faut se le tenir à porter de main le téléphone. Et les clefs parce qu’on a en gestion tout le gîte, il faut ouvrir, fermer les portes. Quand on a fini le chemin de Compostelle, on peut-être hospitalière parce qu’on a vécu de bons moments et on sait ce qui se passe sur le chemin. On transmet les clefs d’hospitaliers à hospitaliers. Quand on nous croise avec ce trousseau, les gens savent tout de suite qu’on est des hospitalières.

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