La ruée vers l’Aquitaine de Basse-Navarre, c’est à Domezain qu’on l’imagine.
(Pour la vente directe aux particuliers, il n’y a qu’une vache tous les deux mois. Il s’agit de réserver sa part !)
Mathieu explique comment le passage au bio s’est fait naturellement, lentement, progressivement. C’est venu de l’envie de travailler sans avoir à mettre une combinaison pour se protéger des produits qu’on utilise, de l’envie de faire pousser soi-même tout ce qu’on donne à manger à ses bêtes. On comprend que ça c’est passé lentement, progressivement : ça demande du temps de maîtriser un savoir qui permet de remplacer les entrants par de l’attention, c’est beaucoup de technique, c’est délicat. Au fur et à mesure, le passage au bio a fait se développer aussi la vente en directe et les circuits très courts. En écoutant Mathieu, on a la sensation d’une cohérence qui s’est imposée dans la douceur.
Après l’interview pour le film spectacle, on va voir les vaches. Et là, on reste un grand temps : c’est qu’elles sont belles, accueillantes et attirées par la caméra.