ez naiz Cresus-en semea

Maumau nous a expliqué comment il était arrivé à St Palais. Il a longuement travaillé sur la côte du côté de Bayonne et de Biarritz, dans beaucoup de restaurants, jusqu’à ce qu’il ait envie de s’installer à son compte. Les occasions ne manquaient pas sur la côte mais il dit, Je ne suis pas le fils de Crésus. Les affaires qu’il avait dénichées étaient toutes hors de prix pour quelqu’un qui démarre. Alors il a cherché dans les terres et il a atterri ici à St Palais. La précédente propriétaire voulait vendre son établissement qui, à l’époque, s’appelait l’hôtel de France. Maumau dit qu’elle était à bout, qu’elle voulait arrêter vite. Cela l’a poussé à acheter cet établissement qui aujourd’hui s’appelle l’auberge du Foirail parce que Maumau voulait quelque chose de simple (comme une auberge doit l’être) et à la fois conviviale. « J’ai plus le physique d’un aubergiste que d’un restaurateur » ne croyez vous pas ? » Et le Foirail a remplacé la France parce que ça correspondait davantage à l’esprit du pays. Partout où vous allez il y a des hôtels de France (il est vrai qu’à Lens, là d’où vient la compagnie, on trouve juste en face de la gare une hôtel millénaire qui porte ce nom). Maumau a laissé tombé ce qui concernait l’hôtel pour aménager à l’étage deux autres salles de restaurant. C’est là qu’on s’est vus ce matin autour d’un café gracieusement offert par le patron. Par ailleurs, c’est notre cantine puisqu’on y mange tous les midis. Le soir, on soupe dans les gîtes.

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