IL Y A TOUJOURS UN MAINTENANT QUAND IL EST TROP TARD POUR QUELQUE CHOSE

Le 16 janvier 2020 première rencontre avec un groupe de femmes en relation avec l’association 9 de Coeur à Lens et la Cie HVDZ pour une saison de danse, d’écriture, de théâtre.

Le 16 mars 2020 tout est suspendu, confinement …

A nous toutes de gérer, comme on peut.

«  Il n’y a plus rien. Tout est encore là et il n’y a plus rien. Il n’y a plus de rues où se voir, il y a du monde partout et il n’y a personne, il n’y a plus de villages, il y a des agglomérations, il n’y a plus de rues, il y a des autoroutes, les villes s’effacent sur le sol, elles sont en hauteur, emmurent les rues, il n’y a plus d’ouvertures sur la mer, la ville, la forêt, il n’y a plus d’issue pour fuir, toutes les portes se ferment sur la peur, la peur politique, atomique, la peur du pillage, de la violence, des couteaux, de la mort, la peur de la mort décide de la vie … on ne sait plus où aller, où se mettre … alors qu’est-ce que tu peux faire, toi ? » (extrait de « les yeux verts » de Marguerite Duras)

 

 

Nous entrons dans la 6ème semaine

Tous les lundis nous envoyons à chacune un mail signé de toute notre affection

Un mail où s’inscrit une citation à méditer, un enregistrement à écouter, des mots à prolonger

Se dire que rien ne s’arrête

Se téléphoner quand il n’y a pas de mail

Se dire que … Que ça reprendra … Que ça continuera …

Que nous nous retrouverons.

Les mots, dans le désordre, continuerons à noircir le papier

Des mots enregistrés

Des mots dansés.

Danser pour réconcilier le corps et l’esprit

Danser Délirer Se filmer Partager

 

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