Mort aux riches

Sans les poètes qui voient l’invisible (G. Orwell, P.K. Dick), il est difficile de répondre aux questions de la vie. Les poètes appartiennent à la culture de la honte et du tragique. Ils appartiennent à ceux qui sont vraiment divins. Ils appartiennent à ce qu’on appelle les mystificateurs, les menteurs. Tragique, la honte du mortel, c’est qu’on ne sera jamais immortel.

Certains se prennent pour des dieux ou pour Napoléon, ceux qui sont infiniment riches et dominent notre monde ultralibéral. Ceux qui ont cru qu’ avec beaucoup d’argent, ils viendraient à bout de tout. Qui ont placé l’économie en première place des mythologies sacrées de notre monde moderne. En usant des poisons comme de remèdes (Serviers est typiquement celui qui se prend pour un dieu). En délaissant les hommes au profit de l’argent-roi. Peu importe les humbles qui meurent puisqu’ils se croient au dessus de tout ça. Et on se retrouve alors en guerre face à une ennemi invisible et l’hôpital n’en peut plus de manquer de moyens pour faire face à un virus (Némésis) qui nous rappelle brutalement qu’on a donné les moyens aux riches se s’enrichir toujours plus et aux hommes de bonne volonté, l’impossibilité de prendre soin des peuples.

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