Le Bookkafé de Maggie

Cet après-midi, un groupe du CAJ d’Annequin  est allé au Bookkafé. Dans le minibus conduit par Lionel, entre Loos-en-Gohelle et Bruay-la-Buissière, soleil et bonne ambiance avec les celles qui se sont baptisées les «  Queens du minibus ». On est chargés d’énergie et de soleil après la montée de ce matin au plateau du terril, on est presque prêts pour l’interview. On se remet juste au point sur les questions à poser, sur le réglage du pied, de la caméra, sur la présentation de la raison de notre venue et du spectacle Close to me. Et hop, on y va. À 14h, on arrive au Bookkafé de Maggie. Maggie. Maggie. Elle connaît bien ces conversations filmées. Maggie a travaillé pendant longtemps avec la compagnie HVDZ. Elle en a fait des veillées et des portraits.
Extrait de l’interview :
– Tout à l’heure, vous avez dit qu’avant, vous travailliez à HVDZ. C’est quoi la différence du vivre-ensemble à HVDZ et à Bookkafé ?
– Alors, à HVDZ, on allait rencontrer des gens. Ce que j’aimais à HVDZ, ce que vous êtes en train de faire aujourd’hui, j’aimais bien ce moment d’interview avec les gens et puis, le film-spectacle après, passer un temps. Mais chaque fois qu’on partait, c’était difficile, parce que j’avais l’impression qu’il y avait un bout de moi qui restait là-bas. Je repense au Maroc par exemple, où il y a vraiment cette impression où on laisse son cœur et après il n’y a plus rien. Et je trouvais vraiment ça difficile de se dire j’ai fait ce projet avec eux, on a partagé des choses fortes ensemble et c’est tout. Et je n’ai pas réussi à garder des contacts dans tous les endroits où on est allés, parfois je n’ai même pas essayé. Et ici, à Bookkafé, c’était créer un contact sur le long terme. Créer ce contact avec les gens et durer. Et essayer de créer, avec le temps, de s’accompagner dans le changement de façon de vivre, façon de penser, et ensemble, vers … un monde meilleur (rire).
On repart du Bookkafé, avec forcément le projet d’y revenir, ben en avril pour un loup garou comme l’a proposé Maggie. Quand on remonte dans le minibus,  les premiers mots qui sortent c’est « c’est grave bien cet endroit ».

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