deux pans pour une même histoire

Ce matin, expériences. Dire des textes en mangeant, en montant sur la table, brandir le pied de caméra comme une arme. Ce matin, on a pris une petite lampe de chevet, et puis la caméra, et on a fait un jonglage complexe. Lire en regardant la caméra, être en grand sur l’écran, avec un papier sur le front, par exemple.
Expériences. On s’est dit qu’il faudrait deux pans pour un même spectacle, un qui s’articule autour du texte et qui laisse une place au corps, et un autour du corps, avec de la place pour les textes. Ne pas laisser de côté le récit, et ne pas non plus laisser le corps. Jouer les deux, en deux pans. Par exemple. On s’imagine des choses comme ça. Faire rentrer en résonance deux angles d’attaques, de points de vues, mais c’est la même histoire, et les deux sont justes, bien que différents. On ne pourrait pas mettre les deux en un, ça fausserait. On se dit qu’il faudra essayer. Expérimenter encore. Continuer d’essayer, et y prendre encore et toujours le même plaisir qu’on y prend.

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