Porte-à-Porte. (mercredi après-midi)

Rue de Bretagne et rue de Flandre-Dunkerque 1940 avec Camille, Clara et Justine nous avons croisé :
– deux femmes qui ont ouvert leur fenêtre et font le tour du jardin, on leur a expliqué le projet et elles ont accepté avec plaisir d’être interviewée. Elles étaient très sympathiques et avaient la joie de vivre. Elles ont parlé de leur amitié. Et du bonheur que leur procurent les enfants, l’une en a sept, l’autre trois. Elles nous disent qu’elles viendront avec plaisir au spectacle.
– une vielle dame qui s’excusait d’avoir été agressive avec nous. Elle nous dit que c’est parce qu’elle a peur du monde extérieur, de tous les dangers qui s’y passent, des arnaques faites aux vieilles personnes.
– un monsieur qui nous a fait peur en apparaissant par le côté de la maison. Clara en a perdu ses mots. Il nous a dit qu’il vivait seul et qu’à part son jardin il ne fait plus rien.
– un homme très pessimiste qui bêchait son jardin. Il disait que c’est peine perdue que de vouloir sauver le monde. Pourtant, son jardin bio sans pesticide sert à faire pousser des légumes, lui n’en mange pas, alors il les donne à sa mère et à ses voisins. On se dit que quand même il y a de l’espoir.

– un autre occupé avec sa voiture, grincheux qui n’a pas le temps.
– encore un autre avec son bouledogue qui était d’accord pour parler avec nous mais quand on lui a dit que c’était filmé, a changé d’avis, parce qu’il dit qu’en tant que professeur il a des contraintes. On trouve que ça ressemble à une excuse mais on ne lui en tient pas rigueur.
– celle qui n’a ouvert qu’à moitié sa porte, comme si elle avait quelque chose à cacher.
– une autre qui nous ouvre grand sa fenêtre, de bonne humeur, mais qui ne souhaite pas non plus être filmé. Elle dit que son conjoint serait d’accord, mais on comprend vite qu’il n’a pas les mêmes horaires que nous.
– une femme qui était occupé au ménage de sa voiture, dans une tenue qu’elle ne voulait pas partager avec nos futurs spectateurs.
– une dernière qui souffre de la grippe, ça c’est une bonne excuse !
Alors d’accord on ne revient qu’avec deux interviews filmées, mais on en aura rencontré du monde.

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