J’ai travaillé dans un petit cirque en Suisse. Pendant les vacances, il y a des « camps » pour les enfants, et une semaine est prévue uniquement pour des enfants avec des problèmes sociaux. Des enfants qui n’ont pas de parents, ou des parents avec des problèmes de drogue, ou des problèmes d’agressivité, la prostitution, la prison…Cette semaine-là, nous faisons un co-travail avec une association qui s’appelle Kovive. J’ai toujours préféré travailler avec les enfants des Kovive qu’avec des enfants « sans problème ». C’est bizarre de dire ça, mais je sens que il y a plus d’énergie, plus d’émotions, plus d’échanges, plus des profits. En général, je pense qu’on ne peut pas comparer la Suisse avec Anderlecht. Mais, en Suisse, les gens sont trop privilégiés et les problèmes ne sont pas des problèmes graves.
Carla