Fabio – journal de bord – part 1

04/12
Mardi, j’ai trouvé compliqué de devoir aller parler aux gens [dans la rue et le porte-à-porte] et d’essayer d’expliquer ce qu’on va faire alors qu’on ne le sait pas nous-même.

05/12
Dans le travail du mercredi, ce qui a été intéressant, c’était de regarder l’atelier d’acro-enfants du dehors [en restant extérieur du tapis] de voir les moments d’attente des enfants qui jouaient avec le ballon de gym ou qui cherchaient à faire des équilibres. Ils étaient tout le temps en train de faire quelque chose, tout en restant attentifs aux autres pour ne pas rater leur tour. Image vue : une fille, qui devait faire le salto-avant et qui n’y n’arrivait pas, se faire totalement tourner en l’air par les deux personnes en parade. Et aussi une autre image intéressante : une fille qui, après avoir fait la roulade-avant, commençait à descendre du tapis rampant comme un ver sens os.

06/12
Dans la rencontre avec la Maison du Compas, ce que m’a intéressé, c’était l’interview à la femme qui dirige l’endroit, elle était super heureuse et on voyait qu’elle avait réellement envie de partage. Ça m’a vraiment intéressé la vision qu’elle avait par rapport à ce que le cirque peut donner aux enfants. Elle voyait le cirque comme un moyen pour leur ouvrir le regard, développer la coordination et la vision temporelle et spatiale.

En puis les images [les dessins créés par les enfants] qu’il y avait dehors sur le mur m’ont impressionné, et aussi une phrase avec un faute d’orthographe qu’ils ont décidé de garder : « je vie ».

Question posée à un enfant de la Maison du Compas : « Qu’est que fait un artiste de cirque ? » : « il mange, s’entraine, s’entraine, s’entraine, mange, s’entraine, s’entraine, mange, s’entraine, s’entraine, s’entraine, dort, …. »

 

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