Emilia – Comment je suis arrivée au cirque ?

J’ai commencé le cirque quand j’avais 16 ans comme un passe-temps. À ce moment là, j’étais dans l’école secondaire en train de découvrir quels étaient mes intérêts. J’étais très impliquée avec la politique mais je n’ai pas pu rester seulement avec la théorie et les groupes de réflexion, donc j’ai senti la nécessité de commencer une activité qui, à ce moment-là, n’était pas très connu dans mon pays.
Pendant mon enfance j’ai fait de la danse classique et j’ai aussi pratiqué différents sports, le plus important, c’était l’athlétisme. J’aimais beaucoup l’activité physique mais pas vraiment les compétitions. Donc quand j’ai découvert le cirque j’ai trouvé un lieu plus liée à mes désirs.
J’ai démarré avec le tissu aérien dans un groupe d’adolescents. Après j’ai changé pour un groupe d’adultes et c’est à ce moment-là que je me suis vraiment intéressée au cirque.
Quand j’ai terminé l’école je suis entrée à l’université pour faire des études de sciences politiques. Et à ce moment là j’ai aussi commencé à aller plus loin avec le cirque de manière générale.
En même temps que j’étudiais, j’ai fait une petite audition pour une courte formation privée sur différentes disciplines du cirque.
Dans cette formation j’ai eu une grande image du cirque. On faisait du théâtre, de l’acrobatie, des portés, des équilibres et aussi éléments aériens.
Cette année-là, j’ai décidé d’aller un peu plus loin et d’essayer d’entrer dans une université  du cirque. Cette université était gratuite et donnait une formation de 4 années. L’année d’après j’ai fait les auditions pendant 1 mois et je suis y entrée.
À l’université du cirque j’ai pu m’entraîner dans toutes les disciplines du cirque et là j’ai choisi le trapèze fixe pour me développer plus. À ce moment là je faisais le deux carrières en même temps, c’était un peu dur mais ça me donnait un équilibre très agréable.
Avec un groupe très cool on a fait beaucoup des spectacles pour la famille et aussi j’ai travaillé pour les enfants.
Après 2 ans et demi j’ai ressenti le besoin d’améliorer ma technique et aussi d’avoir autres outils artistiques pour me développer dans le monde professionnel. J’ai senti que cette formation ne suffisait pas par rapport à mes ambitions. Pour cette raison j’ai décidé voyager et faire les auditions à l’Ésac.
En Argentine, les écoles supérieures du cirque sont très connues parce beaucoup de jeunes circassiens sont allés partout dans le monde.
J’ai voyagé aussi parce qu’avoir l’expérience de faire des échanges avec jeunes de différentes parties de la planète est inoubliable.
J’ai eu l’opportunité de pouvoir entrer à l’école à Bruxelles pour développer le trapèze.

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