Cecilia – Comment je suis arrivée au cirque ?

Le cirque a toujours été pour moi une forme d’expression. Depuis que je suis enfant, j’ai toujours été très agitée et j’ai suivi des cours dans de nombreux sports. Mais quand j’ai trouvé le cirque, je me suis laissée embarquer dès le début. Cela m’a ouvert l’esprit, ça a ouvert beaucoup de possibilités, et surtout je m’amusais. J’ai commencé à faire du trapèze et petit à petit, j’ai commencé à explorer les autres appareils aériens. Le tissu au début ne me plaisait pas beaucoup mais j’apprenais de plus en plus de choses. Lorsque j’ai décidé de poursuivre une carrière professionnelle dans le cirque, je me suis consacrée à la formation et à l’apprentissage de tout ce que je pouvais auprès de mes proches au Mexique. J’ai aussi eu l’occasion d’aller un été à l’école nationale de cirque à Montréal et deux étés consécutifs à l’école de cirque au Québec. Là je suis tombée vraiment amoureuse, il n’y avait aucun doute que le cirque était ce que je voulais faire. J’ai commencé à créer et à explorer sur le web et mon appétit artistique s’est accru. Ensuite, j’ai fait un collège de cirque à Seattle, aux États-Unis. Ici, j’ai complètement changé ma façon de m’entraîner et de faire du tissu. Merci à ma professeure Anna Thomas-Henry qui m’a fait me casser la tête en pensant et en construisant tout ce que j’avais appris pour le reconstruire mais à ma manière, avec mon propre style. J’ai commencé à voir le tissu avec des yeux différents et à l’imaginer de manière différente. À Seattle, mon professeur m’a également aidée à me préparer dans d’autres disciplines pour pouvoir entrer dans une école de cirque. Et c’est comme ça que je suis arrivé à l’ÉSAC. C’était un voyage très important de faire l’audition et quand j’ai rencontré l’école et les professeurs, j’ai vraiment aimé la vision du cirque qu’ils avaient. Heureusement, je suis allée à l’école et j’ai pu suivre ici cette « pente sans fin » d’appétit créatif qui habite en moi.
Ma route vers l’avenir est encore quelque peu incertaine. J’aimerais travailler dans une compagnie de cirque contemporain, où je peux aussi apprendre d’autres disciplines et pas seulement fabriquer du tissu. Je voudrais aussi me sentir dans une famille, car c’est ce que j’ai toujours ressenti dans le cirque. Mais en dehors de cela, j’ai encore beaucoup de choses à explorer et l’Europe me semble être le meilleur endroit pour continuer à le faire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.