Premier déjeuner à EPHATA

Ce midi, nous avons été en nombre déjeuner à EPHATA, au bout de la rue Pierre Legrand : les sept veilleur.se.s et Raphaëlle et Marie qui travaillent au théâtre Massenet. L’EPHATA est un lieu de rencontre et le midi, il y a un repas solidaire qui est partagé avec toutes les personnes qui viennent pousser la porte. Marie-Pierre était la cheffe du jour (tous les jours ça change) et nous nous sommes régalés d’une salade avec 5 fruits et légumes en entrée, de poulet fermier avec petits-pois-carottes-pommes-de-terre pour plat principal.

On entonne très vite (pour la sixième fois aujourd’hui, au moins) un « Joyeux anniversaire » à Martine qui fête aujourd’hui ses ?? ans (oui deux jours après Marie !). Les personnes qui nous accueillent regrettent de ne pas l’avoir su avant pour préparer un dessert d’anniversaire, mais comme on reviendra tous les jours, une tarte sera préparée demain. Abdel semble se poser en chef de cette mission.

Abdel est assis à la gauche de Marie, il a l’air ravi de voir tous nos nouveaux visages. Quand Marie lui dit que nous allons sûrement le filmer demain, il répond que ce sera « le plus beau cadeau de sa vie ».

Yves nous présente l’association qu’il préside, assis comme il se doit en bout de table. On sent qu’il aime ce lieu, ses activités (même si d’accord, c’est peut-être un peu trop petit quand il faut circuler à 20 en même temps tout autour de la table). Il nous parle des différents espaces : la salle Internet, la salle de bains avec sa machine à laver, la terrasse pour fumer (Jean-Pierre si que c’est l’endroit ou l’on doit fumer : « même si vous n’êtes pas fumeur, vous devez ! ») et puis au rez-de-chaussée un endroit où l’on vend des habits de seconde main à tout petit prix. Le lundi après-midi, le groupe est de sortie : aujourd’hui ils ont choisi un musée, vu le temps, mais ils hésitent encore entre le LaM et le Musée des Beaux-Arts. Nous on préfère le premier et on croit bien qu’à force de le répéter on a pu influencé un tant soit peu la décision d’Yves.

Quand on se dit d’où l’on vient, Jean-Pierre connecte avec Béné, tous deux de Bois-Blancs, il a participé à l’organisation de la fête des allumoirs, et oui Béné y était ! On reparle du portrait de Saint-Julien-en-Genevois (on fait ça souvent, des anecdotes nous remontent à chaque nouveau Portrait, alors on les raconte aux gens qu’on rencontre) et là Aly nous dit qu’elle vient justement de Haute-Savoie. Elle a travaillé pendant longtemps auprès d’un public en situation de handicap mais sans le bac en poche, alors quand elle a décidé de changer de voix, elle a rejoint une amie qui était arrivée à Lille faire ses études, et elle s’est inscrite à la fac qui permettait de passer le bac en même temps.

Abdel compare Aly au Prince Harry, on ne voit pas trop le rapport, la rousseur d’accord, mais les longs cheveux bouclés et le visage allongé nous éloignent de cette ressemblance.

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