Du bas mais surtout Duhoo (titre provisoire)

Retour dans la rue Bourjembois, passage par la rue de Noirs, rue Francisco Ferrer, la rue du Long Pot pour finalement atteindre la rue du Pont Noyelles où l’un.e de nous habite, secrètement. Cette dernière veut en effet nous présenter sa voisine d’en face : la mamie aux chats. Malheureusement celle-ci semble absente, peut-être en famille dans une autre rue ou une autre ville. C’est d’ailleurs le cas de la quasi totalité des voisin.e.s, les volets sont fermés, les lumières éteintes. On aperçoit un seul visage à travers un rideau, une porte s’entrouvre, nous distribuons un tract à un adolescent, mais ne le filmons pas, droit à l’image oblige.

Rue du Long Pot à nouveau, on pousse la porte du Pain Gourmand, où se côtoient viennoiseries, baguettes et produits alimentaires. Celle qui nous accueille nous l’annonce : elle n’est pas la patronne alors pas sûre de pouvoir répondre à nos questions. Mais notre collecte de portraits-chinois ne demande aucune responsabilité hiérarchique alors on se lance. Elle nous parle de l’image que les médias donnent de son quartier, qui est trop loin de la réalité. Et comme les gens préféreraient regarder une page internet que sortir dans leur quartier, cela n’aide pas beaucoup l’estime que l’on a de son lieu d’habitation.

Il y a aussi de la lumière au Comptoir 126, Salon Marocain et d’Ameublement Design sur Mesure ; on rentre. La porte grince, alors tou.te.s les client.e.s et employé.e.s du magasin se retournent sur nous quand on la pousse. Il y a de l’achat dans l’air alors ce n’est pas vraiment le moment de sortir la caméra. La gérante nous affirme qu’alors qu’elle a ouvert il y a trois ans, elle n’a toujours pas vu la mairie dans son magasin. Comme si la rue du Long Pot était laissée de côté. Elle aime beaucoup sa voisine, Mélanie, qui anime les ateliers de danse à Korzéam, et ça tombe bien, nous allons lui rendre visite demain.

Un peu plus loin, dans cette rue, on fait un petit tour dans le club House du club de foot de Fives où l’on rencontre Florian Duhoo, mais ma collègue est déjà en train de vous écrire un petit mot là-dessus.

Au retour, Marie sauve une dame de 86 ans en desserrant, comme elle lui a demandé dans la rue, le frein à main de sa Twingo noire.

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