Utopie, utopies.
On a interviewé trois membres de l’association qui s’est constituée autour du cinquantenaire de la cité scolaire. Deux anciens prof, et une prof qui y enseigne encore. Créer cette association pour les cinquante ans, et, disent-ils pour préparer le centenaire ! Commencer à écrire cette histoire, avant qu’il ne soit trop tard, commencer a réunir des archives, monter une expo qui tourne dans Saint Nazaire, et tout.
Le passé de la cité scolaire, c’est son origine, dans les années cinquante, dans l’envie de donner des chances de réussite à chacun, quels que soient l’origine sociale, la fortune, le sexe… donner une chance à chacun en proposant des classes de sixième et cinquième au cœur d’une cité où toutes les orientations sont possibles, et où le choix d’orientation se fait après deux années d’observation. Donner à chacun la chance de choisir soi-même son avenir, en fonction de ses capacités, de son travail, et de rien d’autre.
Une belle utopie.
L’histoire de la cité scolaire, ça passe aussi par les grands mouvements sociaux, par les grandes mutations des ces cinquante dernières années, par des avancées et des reculs, par des changements de pédagogie, d’architecture, d’éducation, d’objectifs, et tout.
C’était une rencontre passionnante, parce que, à chaque instant, derrière chaque propos, pointait une utopie, un rêve, un espoir, un outil, une idée pour construire une société juste et égalitaire. Un passé pour un futur. Il y a cinquante ans. Dans cinquante ans. Écrire les cent ans de la cité scolaire, les cinquante passé et les cinquante à venir. Des montagnes d’utopies. Merci.