La douche froide

Les espèces animales disparaissent comme jamais dans toute l’histoire de la vie sur terre. La menace est aussi (ou à peu près) urgente que dans le film Melancholia de Lars van Triers. A cette différence près qu’il ne s’agit pas d’une autre planète qui vient s’écraser sur la terre et la détruire. C’est la biodiversité sur terre qui est en jeu. Les scientifiques appellent cela la sixième extinction. La précédente a été celle des dinosaures (les uniques descendant des dinosaures, vivants aujourd’hui sur la terre, sont les oiseaux). Alors que les espèces ont disparu, à chaque extinction, en l’espace de quelques millions d’années, de nos jours, elles diminuent à une vitesse extraordinaire de quelques dizaines d’années. Pour beaucoup d’ imminents écologues comme Marie Décima ou Benoît Fontaine, la situation est quasi irréversible (Y a de quoi se taper une grosse déprime). La vie ne disparaîtra pas, des animaux résisteront aux effets toxiques, climatiques, radioactifs, comme c’est le cas autour de Tchernobyl, là où un être humain ne peut survivre plus que quelques minutes. Comment on en est arrivé là ? (Ceux qui croit en un quelconque Dieu aurait dû sincèrement nous prévenir) Il fallait pas toucher à l’arbre de la connaissance, fallait pas chercher à tout comprendre. Ou autrement sans doute, sans cette idée folle de vouloir tant et plus, sans qu’on ait besoin de tous ces produits manufacturés pour vivre. La société du spectacle selon Debord, c’est la marchandise qui se regarde dans la glace, pour mieux se vendre et pour qui seule la marchandise compte. C’est chaud !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.