On en parle tout le temps mais rien ne change

Derniers jours du festival d’Avignon. Les festivalier.e.s laissent la place aux touristes. Les artistes et les technicien.ne.s du off quitteront Avignon, après tout le monde, épuisé.e.s de fatigue, de bruit, de stress et de chaleur. Les plus jeunes continueront par le festival d’Uzest (chez B. Lubat), le festival de Vaour pour finir à Aurillac. Ensuite il s’agira de se préparer pour les présentations de saison. Tout cela devrait se tenir mi septembre et les programmations dans les théâtres et en dehors des théâtres comme nos Veillées démarreront dans la foulée. Dans le journal Libération de ce jour, une page entière  est consacrée à la popularisation de l’art en général. Cela est, dans les conditions actuelles, un véritable mouton à cinq pattes (une aporie). La popularisation de l’art ne se fera (alors que l’art contemporain et le théâtre ne sont fréquentés que par les élites cultivées) que si l’on change véritablement les valeurs de nos sociétés. Pour cela il nous faudrait un autre mai 68 ou quelque chose comme ça. Mais ça n’en prend pas le chemin. Pire, on tourne le dos à toutes les tentatives de changer le monde.

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