Auf Wiedersehen, Lili Marlen

Au jour le jour. Vivre à propos. Pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heures. Prendre les choses comme elles viennent. Même si, des fois, il faut quand même se lever tôt, un dimanche matin pour aller à Aurillac quand les jeunes rentrent tout juste d’avoir dansé jusqu’au bout de la nuit. Il y a des Venus sous les abribus qui pleurent des amours terminus. Et des Apollons. Tandis que des vieilles personnes accablées d’expérience, attendent le prochain train sur un quai de gare, à Arras. Pour un trajet mille fois refait. Fallait pas dire je t’aime aux petits matins blêmes. Éternel retour. Épilepsie neuronale. Fallait pas se retourner pour les regarder s’en aller. La vie a un bout mais elle n’a pas de but. On est dix, on est mille, on est des milliards. Rien n’a de fin tant que la vie se propage. Bises et à demain.

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