Where is my mind ?

On a pris quelques jours avant le rush du mois de juillet. En août on fermera la boutique pour un mois ou presque. Faut pas déconner, on ne va pas passer sa vie au travail ! Pourtant, pour les plus vieux, c’est ce qu’on a fait : une drôle de vie, tout de même. Surtout qu’on ne s’y attendait pas, rien ne nous prédestinait à ce bazar.

C’est à cause des années punk. On se disait, tu sais tout faire, t’as pas besoin d’apprendre. C’était risqué malgré tout. On a joué de la musique sur les places publiques devant des dizaines de gens sans jamais avoir auparavant touché un instrument. C’était plus ou moins réussi, ça n’avait pas d’importance. Ce qui comptait, c’était de croire en ce qu’on faisait. No Future. Mais l’avenir dure longtemps et il a fallu se rendre à l’évidence. Qu’est ce qu’on allait faire de tout ce qu’on ne savait pas ? De la liberté qu’on disait libre ?

Et vint la chute, comme un caillou qui dévale une montagne à toute vitesse. On s’est rattrapé comme on pouvait. On s’est raccroché à qui voulait bien croire que c’était pas foutu. Afterpunk or dead.

Bises et à demain.

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