l’idée de la chose, c’est l’essence

La mémoire non vécue (les églises, les monuments, les terrils, les maisons dont on hérite ou pas…) est un processus de transmission qui supporte ma mémoire vécue et dont une société ne peut se passer, un totem, un monument aux morts, des livres… et les traces de vie d’autres mortels que sont les inoubliables qui constituent le fond mnésique. Les inoubliables sont des héros. Les héros sont ceux qu’on n’oublie pas. Homère, le père Noël, Jean Moulin, Louise Michel, Fernand, Juliette, Kader… En fonction de chacun.e. d’entre nous. Les êtres qui ont existé continuent de consister dans l’esprit de ceux qui les ont aimés.

Entre les mortels et les immortels, il y a les héros. Les héros apprennent aux mortels à vivre leur mortalité avec dignité. Cette référence à l’immortalité est requise pour expliquer les essences, par exemple l’essence de la vertu qui inclut toute l’unité, toutes les différentes expressions de la vertu, dans tous les cas de la vertu. Ce sont des visons, des apparitions, des revenances. Qu’est ce que qui fait que je peux reconnaître ce qui est vertueux, c’est que j’ai une une idée, une image de la vertu, comment la chose m’apparaît de l’extérieur, grâce à celles et ceux qui sont la catégorie de mes héros.

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