Fuir, c’est mieux que haïr ou mépriser. Il faut fuir les hommes pour ne pas les haïr. L’exil de Rousseau est forcé. Dans la septième promenades des rêveries d’un promeneur solitaire, il s’adonne à la botanique, la chaîne des idées accessoires. La botanique, c’est la planche de salut. Il faut que l’attention soit fixée sur quelque chose d’extérieur. La botanique suscite en lui un engouement. Il ne s’agit pas que d’une extase, mais aussi d’un désir fort de connaissance. C’est le plaisir du détail. Son esprit ne peut plus s’élever au principe, il étudie les fleurs. Rousseau est un observateur et non pas un moraliste. Il a un savoir botanique mais ce qui l’intéresse le plus , c’est la consolation de l’âme. il se dit ravagé par l’angoisse. Faire de la botanique dans un esprit qui prolonge l’acte de rêverie. A la fin de sa vie, il a abandonné la science de l’homme, il se tourne vers l’admiration du singulier, qui lui procure un plaisir doux et calme. Rousseau dit que l’homme moderne est hors de lui et ne sait jamais jouir du plaisir de l’existence, qui est la forme la plus accomplie du bonheur.

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